A mon avis, tous les vins sont comparables entre eux sur la base de critères objectifs :
- longueur en bouche,
- complexité
- équilibre
- etc ...
Si on ne pouvait pas comparer objectivement des vins cela signifierait qu'il y aurait un barème de notation par cépage, par région, par terroir, ...
Or jusqu'à preuve du contraire un 18/20 sur un vin du Jura ne vaut pas que pour le Jura mais est universel.
Je compare donc un Rully sur ses qualités intrinsèques et un Brunello sur les mêmes qualités. Je les juges en faisant abstraction de mon plaisir et de mon goût.
Mais qu'avez-vous avec le millésime 2008 ? Je pense que 2008 est un bon millésime en Bourgogne en Rouge comme en Blanc. L'acidité n'est pas du tout négative pour moi elle est garante d'une bonne garde.
Je préfère d'ailleurs 2008 à 2009 qui est très flatteur, mais Est-ce une expression représentative du Pinot ?
Si l'on cherche un millésime de grand équilibre on se tournera plus vers 2010. Mais à mon sens 2008 est boudé par les consommateurs à tord. Car en Bourgogne comme à Bordeaux, c'est un millésime qui se goûte vraiment bien !!
D'ailleurs, même dans le Rhône et dans le Roussillon on a des choses magnifique en 2008. Je ne comprends pas que ce millésime soit autant sous-estimé.
Je n'encave pas plus de Médoc car je n'apprécie pas spécialement le Cabernet Sauvignon. Le Cabernet Sauvignon je le préfère en Provence assemblé avec de la Syrah si tu vois ce que je veux dire .
sebovino a écrit :Primo, je ne considère absolument pas que les vins de moins de 15 ans ou meme 10 ans sont encore dans leur expression primaire.Deuxio, je dénonce qu'un grand vin doit etre obligatoirement un vin de garde ( c'est quoi une garde? 10? 20? 33? 70 ans?). Un grand vin est un vin de grand équilibre qui apporte des saveurs et du plaisir. C'est à peu près ma définition du moment.
J'aurais du mal à admettre qu'un vin dont la garde serait de 3 à 5 ans est un grand vin.
Pour moi un vin qui est vinifié pour une consommation rapide n'est pas un grand vin. Il est fait pour être agréable rapidement et non pour exploiter ce que le vieillissement peut apporter en complexité.