Webovino
Le forum qui a du nez
Comment fait on un truc aussi bon ?
Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 31 mai 2016 17:48

d'après la RVF et dixit le ministère de l'agriculture :

"En viticulture, les pertes de récolte sont assurables et, de ce fait, ne relèvent pas du régime des calamités agricoles", souligne le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

En revanche les "pertes de fonds", occasionnées par la destruction des bois de vigne par exemple, qui impacteront les récoltes suivantes, pourront être compensées par le fonds de calamités agricoles précise-t-il. "Mais les pertes définitives ne pourront être connues qu'après la récolte 2016".



Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 01 juin 2016 11:39

EricC a écrit :Je ne vois pas pourquoi l'assurance devrait être obligatoire,


Parce qu'on en viendrait à un système comparable à l'assurance auto qui fait que sans avoir le choix, tout le monde mutualise le risque : cela revient à payer peu cher une assurance qui offrirait de vraies garanties (alors que maintenant, je suppose que c'est l'inverse). En outre, ça éviterait que chaque année des viticulteurs réclament, après des incidents climatiques, des deniers publics.



Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 01 juin 2016 23:59

http://lyon-saveurs.fr/viticulture-gel- ... ats-socle/

Gel, grêle et fortes pluies dans les vignobles : Les services de l’état mobilisés
Différentes zones du vignoble français ont été durement touchées ces dernières semaines par des phénomènes météorologiques marqués : gel tardif fin avril dans le Val de Loire, en Bourgogne ou encore dans l’Aude ; orages de grêle le 27 mai, localisés notamment dans l’Yonne, la Charente, la vallée du Rhône et le Sud-Ouest. et ces derniers jours des fortes pluies, parfois orageuses.
Ces intempéries ont occasionné des dégâts importants sur les bourgeons et les feuilles, qui conduiront à des pertes de récolte, variables mais significatives.



En viticulture, les pertes de récolte sont assurables et, de ce fait, ne relèvent pas du régime des calamités agricoles. Les calamités agricoles sont toutefois mobilisables, le cas échéant, pour les pertes de fonds, si les dommages impactent la récolte 2017.

Les services de l’Etat sont pleinement mobilisés pour évaluer les dégâts et accompagner les producteurs. Si les pertes définitives ne pourront être connues qu’à l’issue de la récolte 2016, le ministre de l’agriculture a d’ores et déjà demandé aux préfets de tout mettre en place pour que les exploitants concernés puissent :
avoir un accès au chômage partiel pour leurs éventuels salariés ;
solliciter un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle. Sur ce point les Maires pourront formuler au nom de l’ensemble des contribuables concernés de leur commune une demande collective auprès des services fiscaux ;

solliciter auprès des caisses MSA un report du paiement des cotisations sociales.
Le ministre a également demandé aux établissements financiers de prendre en compte cette situation exceptionnelle et de proposer aux viticulteurs sinistrés les solutions leur permettant de passer ce cap difficile.
Les services du ministère de l’agriculture préparent par ailleurs avec la Direction générale des douanes et des droits indirects les bases juridiques permettant de sécuriser l’achat de vendanges par les exploitants.
Enfin, face à la multiplication de ce type d’intempéries ces dernières années, Stéphane LE FOLL a rappelé l’importance d’une diffusion plus large de l’assurance récolte, qui couvre à ce jour un peu moins de 25 % des surfaces viticoles.

Lancé l’automne dernier, le nouveau «contrat socle», plus abordable et donc plus attractif que le système actuel d’assurance récolte, doit justement permettre de mieux protéger les agriculteurs, en convenant à la grande majorité des exploitants et en assurant la pérennité du système.

Communiqué officiel du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt



Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 19 août 2016 14:13

http://www.midilibre.fr/2016/08/18/un-v ... 381607.php

Les vignerons du Pic Saint-Loup ont fortement souffert de la grêle tombée mercredi 17 août.

Quand elle marche au milieu de ses vignes, un jour après l'orage de grêle qui les a ravagées, Nadège Jeanjean a encore du mal à y croire : "Hier (mercredi) encore, il y avait toutes les feuilles sur les pieds."Cette vigneronne de 34 ans, à Valflaunès, dans l'AOC Pic Saint- Loup, au nord de Montpellier, s'arrête régulièrement au milieu des allées de son domaine de Pech-Tort, inspecte les grappes et branches blessées avec toujours ce même constat : une grande partie de sa récolte est bonne à jeter.
"Cela s'apparente à un décès, tout est anéanti, complet. C'est un travail d'un an qui est perdu à trois semaines de la récolte", se désole-t-elle, très émue. Elle peut dans ces moments difficiles bénéficier de certains soutiens : "C'est une exploitation familiale. On se soutient, sinon, ce serait vraiment trop compliqué à gérer."

Certains viticulteurs touchés à 100 %

Un peu de hauteur permet de voir l'ampleur des dégâts. Le paysage hivernal de la veille a laissé la place à un décor automnal. Les pieds ont été dépouillés de toutes feuilles par les grêlons, tandis que de nombreuses grappes gisent au sol. Résultat, pour Nadège Jeanjean, au moins 50 % de ces 16 hectares en exploitation sont perdus. Pour les 8 hectares restants, seul le temps dira s'ils pourront être récoltés.
Un déchirement pour la vigneronne, d'autant plus grand que le cru promettait d'être bon : "J'ai commencé en 2008 et je suis en pleine ascension. Cette année, le raisin avait déjà de la couleur, ça s'annonçait comme une bonne cuvée." Elle raconte que la situation est similaire pour nombre de ces voisins, qui ont souvent, comme elle, perdu une bonne partie de leur récolte à venir. De mémoire de vigneron, un tel désastre dans le Pic Saint-Loup n'était pas connu, selon Nadège Jeanjean : "Mon père, qui connaît bien le milieu et qui est âgé, me dit qu'il n'a jamais connu un tel épisode."
"On ne peut pas rester sans rien faire"
Face à ce constat, les vignerons touchés ne savent pas vraiment comment réagir. À la cave coopérative de Vendargues, les viticulteurs se retrouvent pour discuter de la démarche à suivre avec Jean-René Canbournac, technicien viticole à la chambre d'agriculture de l'Hérault. À l'image du vignoble du Pic Saint- Loup, fortement impacté, la cave coopérative accuse 40 % de perte, selon son président Jean-Paul Chauchon. Soit 350 hectares sur les 800 que compte la cave. Michel Nodet a par exemple été touché à 100 %.
"C'est énorme, toute ma production y est passée, confie-t-il. Cela ne peut pas être pire. Je ne suis pas sûr que l'on puisse faire quelque chose de ce qu'il reste de mes raisins."Face au marasme, il y a l'idée, chez certains vignerons de la cave, qu'il faut agir. "On a le sentiment que l'on ne peut pas rester sans rien faire", s'émeut l'un d'eux. Il y en a qui tentent d'utiliser du cuivre, censé protéger les vignes, d'autres optent pour la chaux. Selon Jean-René Cambournac, "il ne faut pas traiter pour l'instant, les dommages sont encore trop forts". La vigne a subi un sacré traumatisme, "elle se replie sur elle-même. Dans cinq, dix jours au plus tard, elle aura retrouvé son évolution normale et il faudra aviser."
Des récoltes en urgence

Le technicien met également en doute l'effet cicatrisant du cuivre. Ces recommandations sont néanmoins loin d'être toujours suivies par les vignerons.
Pour les cépages les plus précoces, comme le chardonnay, le conseil d'administration de la cave a décidé de procéder à la récolte dès aujourd'hui. "On va essayer de sauver le maximum que l'on peut", explique Jean-Paul Chauchon.
Même en récoltant le raisin, il n'est pas sûr qu'il soit commercialisable. "Le raisin n'est pas arrivé à maturation. Il est à 10,5 degrés, ce n'est pas suffisant pour que les clients puissent l'acheter", selon le président. Pour la cave coopérative, le fait d'avoir 21 communes représentées constitue néanmoins un avantage. Certaines villes comme Lansargues ont en effet été épargnées, ce qui limite quelque peu la casse.



Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 17 avr. 2017 20:31

Aïe, Aïe : les viticulteurs de Chablis se préparent encore au gel

Ces prochains jours s'annoncent menaçants.



Avatar de l’utilisateur
Greg v
Membre averti
Membre averti
Messages : 5817
Enregistré le : 02 nov. 2015 22:12

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Greg v » 20 avr. 2017 09:14

Les conditions sont de nouveau difficiles et menaçantes en Jura, Loire et Yonne.

Ca donne des images superbes de lutte dans le chablisien :

http://actu.orange.fr/france/le-vignoble-du-chablis-en-feu-pour-sauver-son-raisin-du-gel-magic-CNT000000GXtpr.html



Avatar de l’utilisateur
EricC
Membre averti
Membre averti
Messages : 2208
Enregistré le : 31 oct. 2015 00:01

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar EricC » 20 avr. 2017 22:47

Et les hélicos ont tourné à Montlouis ce matin ...



Avatar de l’utilisateur
Sebovino
Membre averti
Membre averti
Messages : 3632
Enregistré le : 02 nov. 2015 11:29

Re: Gel, grêle, etc ...

Messagepar Sebovino » 30 avr. 2017 01:26

Domaine de l'R-Chinon, touché à 100% par la grèle sur 2017.
domaine Goisot - Saint Bris, touché à 90% sur 2016 mais qualité exceptionnelle des pinot noir, aligoté et sauvignon. Sur les 5 dernières années, pertes estimées à 2 millésimes.




Retourner vers « Oenologie, méthodes culturales »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités

Recherche


Recherche avancée

Connexion