ArnaudV a écrit :D'où je viens les personnes n'ont pas peur de laisser un cubi de Roche-Mazet Rouge en plein soleil par 32°C tout l'après-midi.
D'où je viens les personnes n'ont pas peur de mélanger du Chablis et du Pouilly-Fuissé. D'où je viens les personnes ne sont pas gêné de boire du vin dans un gobelet en plastique blanc. D'où je viens les personnes mangent du Boursin et du Camembert Président pour le réveillon du jour de l'an. D'où je viens les personnes fêtent leur anniversaire à Flunch (pour avoir le gâteau gratuit bien évidemment).
A un moment donné, je pense que parmi les non-amateurs il y a plusieurs catégories. Alors effectivement il existe une catégorie de non-amateur qui habite Saint-Germain des Prés ou le 7ème arrondissement qui est jeune, cadre, dynamique, qui joue au golf, etc ... qui n'y connait rien et qui serait réceptif à un Rayas.
Arnaud, mon mien AAAAARNAUUUUUUD!!!!!!
Les non-amteurs dont tu parles sont à la fois les gens à qui tu donnes des "cours de dégustation" en banlieue parisienne et les gens "d'où tu viens" qui boivent des cubi chauds comme le soleil?
Alors excuse-moi, mais l'intellectualisation du vin horizontal et vertical, du vin complexe et lisible à ses limites. Tu prends 50 de ces "non-amateurs", tu leur fais boire un Grand Cru de Vosne, un Pommard 2009, un Pignan 2003 et un Côte du Roussillon bien rond, un Bordeaux boisé 2012, et on verra les résultats. Pas sûr que ces derniers sortent en pôle position, même chez tes non-amateurs de Savoie, qui coupent le blé avec les ongles des doigts de pieds, qui mangent les perdrix en leur arrachant la tête avec les chicos, le tout avec un verre de pif pamplemousse à 48° dans un verre en plastique Bisphénol A/phtalates...
A un moment donné, les biais et croyances apportés par le G.O. peuvent aussi induire une réaction attendue des participants: manque de confiance et réponse dirigée. Tu me fais boire un Sarda Malet rond et généreux en arômes, il y a de fortes chances que je le préfère au pinot du nord Bourgogne à 10€