– Et vous travaillez comment, vous ?
– Nous, oh, en tout chimique ! On désherbe au Roundup, on matraque les vignes de pesticides, puis après on blinde tout de soufre, comme ça on est sûr que les vins ne bougent pas !

Cette discussion imaginaire, on ne l’entendra (heureusement !) sans doute plus jamais. Même si la viticulture est encore une grosse consommatrice de produits phytosanitaires, l’ensemble de la filière a pris conscience que les abus des décennies passées devaient être corrigés.

Le premier pas (timide) dans la bonne direction est ce qu’on appelle l’agriculture raisonnée. L’idée est de n’utiliser que le minimum de produits chimiques … mais il n’y a pas de normes ! Chacun est donc libre d’interpréter la notion de « minimum » comme bon lui semble : on comprend vite que cela ne garantit rien .

Les vignerons qui prennent le plus soin de nous (et d’eux-même !) travaillent en bio, voire en biodynamie (dites bio-D pour avoir l’air au courant), et certains font même ce qu’on appelle des vins nature (ou naturels). Essayons de décrypter ce que cela signifie …