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Domaine Macle - Château Châlon

Fiche à venir

Domaine Macle - Château Châlon

Dégustation 2011

NEZ : Alors, il faut s'imaginer au resto indien, un plat de curry sous le nez, vous abaissez votre tarin quand soudain l'idien farceur passe derrière vous et vous placarde la tête dans l'assiette. Résultat, le curry vous ressentez. Et soudain devant vous, le nez poudré de curry, ya Candy qui passe avec un panier emplie d'olive verte avec une légèreté rafraîchissante. 

BOUCHE : Le nez est dans la bouche, amande, olive et curry, grande profondeur et longueur. Force aromatique et finesse de texture avec une fraîcheur cassant le gras du vieux comté de 4 ans. MAGNIFIQUE !

Cher Sebovino, peut être est il utile de précise que c'est le millésime 2000 dont tu parles.

Voici ma note de dégustation sur ce superbe Château Chalon Macle :

Ce vin impose le recueillement des dégustateurs. Le nez étant extraordinaire de puissance et de classe : noix, amande, curry, morille, poire, quinquina. En bouche le vin est interminable, terminant sur une note crémeuse faisant penser à une sauce crémée aux morilles. L’accord avec le comté est juste magique.

18/20

Visite au domaine Macle en 2012 :

Le Cote du Jura 2009
est mûr, rond, fruité et souple. Finalement assez atypique. Ca manque un peu de tension et j'aime moins que d'habitude (14,5/20)

Le Cote du Jura 2008
est par contre plus classique, tendu, long et d'une belle structure. A attendre pour se faire plaisir (16/20)

Le Chateau Chalon 2004
est ouvert, rond gourmand. Un beau vin assurément (16,5) mais je lui préfère le 2005, très austère pour le moment, mais d'une profondeur, d'une puissance contenue, d'une finesse et d'une longueur hors normes qui me font croire à un futur monstre ... mais il faudra être patient (17,5/20)

Jean Macle Cotes du Jura 2008 :

Nez : intense sur la genièvre, le génépi, la verveine, noix fraiche, beurre

Bouche : très tendue, attaque nette avec un milieu plus moelleux. Grande longueur, tendue et beurrée.

16/20

Macle Côtes du Jura 2010 : super, dans un style classique, très beurre et épicé. Très facile à boire.

Macle CDJ 2007 :

Bouteille qui tour à tour a été le compagnon parfait d'un homard grillé, puis d'un comté.

Le nez est fin, très floral, beurré, fruits secs (noisette), cardamome, genièvre

Bouche sublime, offrant gras et belle acidité. On retrouve au fur et à mesure tous les arômes précités, avec une finale beurrée et épicée. C'est d'une grande finesse, parfaitement à point. Belle longueur sur le beurre et le safran, cardamome, genièvre.

16,5/20

Bu hier un Château-Chalon 1996 de Macle plus qu'étonnant car sans aucun aspect oxydatif, il était fin et léger. Fin à la limite de l'aérien, pour ne pas dire de l'inexistant. Et enfin, pas de longueur, ce qui est étonnant pour un vin jaune.

Bref, j'espère qu'il s'agit d'un problème de bouteille, le vin semblant éventé. Il s'est en tout cas fait écrasé par un Mossu 1996, pour le coup exubérant, riche, aux notes de fruits secs, puissant et long (noté 17/20)

Macle Château Chalon 1996

Une robe jaune soutenu, peu ou pas de traces d'évolution. Etrangement jeune par rapport au Mossu 1996, ou ce dernier est étrangement avancé. Au choix.

Le nez évoque un vin ouillé. Je rejoins Greg. Plutôt d'intensité moyenne, agréable, avec des notes soufrées, légèrement grillées. Il me fait penser à un savagnin ouillé de moins de 10 ans. Les notes oxydatives attendues de fruits secs, d'épices, sont absentes ou trop fines pour mon palais.

La bouche est pleine, d'un équilibre indéniable. En revanche, elle devient fluette lorsqu'on s'est préparé à recevoir un vin jaune; de ce calibre. Une rétro d'intensité moyenne, des saveurs agréables légèrement salines, une texture moelleuse dotée d'une fine acidité se ponctuent sur une finale appréciable. Longueur et persistance correctes.

Une rencontre surprenante avec ce vin qui avait tout d'un bon ouillé et quasiment rien d'un jaune de cet âge.

La comparaison avec le Mossu 96, conservé au même endroit, est "amusante" tant ils sont au antipodes en tous points.

J'ai également eu la chance de participer à cette soirée et de pouvoir goûter à ce Château-Chalon 1996 de Macle en face à face avec celui de Mossu, très bien accompagné par un poulet au vin jaune et aux morilles.

greg v a écrit :Bu hier un Château-Chalon 1996 de Macle plus qu'étonnant car sans aucun aspect oxydatif, il était fin et léger.

Sur ce point je dois dire que je rejoins Greg. Le vin était anormalement non oxydatif à un point que à l'aveugle il était très peu probable de partir sur un vin jaune ou alors sur un Côte du Jura sur un 100% Chardonnay.
Nous ne savions pas lequel de nos verres contenait le Mossu et celui qui contenait le Macle. Avant de délibérer, nous avions la certitude que le Mossu bien plus typique, avenant, intense, complexe, ... était le Macle du moins nous l'espérions très fortement.

Je vais malgré tout contre-balancer cette déception. Je dois dire qu'en tant qu'amateur plutôt de vins ouillés. Si je dois le juger en tant que tel. C'était un vin correct sans atteindre des sommets.

Il y a sans doute une explication rationnelle à cette expression ce soir là ... Ce ne ressemble pas au style Macle. Quid de la conservation ? Sebovino, pourras-tu te renseigner auprès de ton caviste. Non pas pour te faire rembourser mais pour essayer de comprendre.

Rebu ce soir un tout petit fond du Macle 1996 qui ne vaut rien : c'est du vent, c'est aqueux. Il s'est de nouveau fait éclater par un fond de bouteille de chardonnay sous voile 2009 de Labet à 6 euros.

Macle Cotes du Jura tradition 2010 :

Nez classique, plutôt intense, sur les fruits blancs, le brou de noix, morille, florale, épices

La bouche est un bel équilibre de tout : du gras, de l'intensité, de la puissance, de l'acidité. C'est assez long. Il lui manque quelques années de patine pour que son aromatique s'exprime pleinement.

16/20

Greg v a écrit :Macle Cotes du Jura tradition 2010 :

Nez classique, plutôt intense, sur les fruits blancs, le brou de noix, morille, florale, épices

La bouche est un bel équilibre de tout : du gras, de l'intensité, de la puissance, de l'acidité. C'est assez long. Il lui manque quelques années de patine pour que son aromatique s'exprime pleinement.

16/20

Je connais le Brou d'balle, mais le Brou de noix Greg V mon maître à moi

C'est le problème des bobos parisiens qui n'ont jamais traversé le périf, ils ne connaissent ni l'odeur de mousseron, ni les produits de nos grand-mères

Macle Cotes du Jura tradition 2008
vin non ouillé
14%

A l'ouverture, je l'ai trouvé presque trop "fluet". Il a rapidement gagné en allonge et puissance.

Un ensemble classique, sur des arômes de noix, café, épice. Arômes formant tout, donc pas hyper lisible.

C'est bon. Un Grand, ou Arlay ou autre ferait aussi bien l'affaire.

Macle Cotes du Jura tradition 2008
vin non ouillé
14%

A l'ouverture, je l'ai trouvé presque trop "fluet". Il a rapidement gagné en allonge et puissance.

Un ensemble classique, sur des arômes de noix, café, épice. Arômes formant un tout, donc pas hyper lisible.

C'est bon. Un domaine Grand, ou Arlay ou autre ferait aussi bien l'affaire.

Macle tradition 2008 :

Commenté à J+1 car il fut bien plus intéressant !

Nez complexe, morille séchée, génépi, jasmin, coriandre, safran, noix fraîche

Bouche : attaque assez ronde et large. Milieu très intense. Complexité aromatique, marquée par les épices. Belle longueur, mais pas autant que sur un vin jaune, ce qui fait la différence, mais c'est du haut niveau !

17/20

Je dois en ouvrir un alors parce que mon CR de 2017 est beaucoup moins enthousiaste.

J'ai le sentiment quand même qu'un blanc oxydatif n'évolue pas de façon dingue si ce n'est qu'il perd de son intensité de noix.

Du coup c'est tout bénef quand même, non ?
Parce que la noix, bon, un peu ok, mais quand il n'y a que ça ...

Je suis bien d'accord. Un oxydatif réussi est un vin qui n'est pas que sur la noix verte.

Si tu rebois ce Macle 2008, je conseille carafage long et température de service 12-14°