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[Greg v]

Site du domaine

https://www.facebook.com/pages/château- ... 2720075873

Château CORNELIE
chemin de la sablière
33250 CISSAC MEDOC

Tél. : 05 56 73 83 98
Mobile : 06 45 47 94 05
contact@chateau-cornelie.com


Le parcours de Patrick Grisard détonne au sein du vignoble bordelais, puisqu'il s'agit d'un self made man qui après avoir fait ses armes dans divers domaines, dont Yquem, a décidé de se lancer à son propre compte en 2004 en prenant en fermage 5,5 hectares de vins dans le haut médoc.

Patrick Grisard travaille depuis dans l'esprit d'un artisan qui aime le travail bien fait, en cherchant à amener le raisin à une belle maturité, tout en respectant les sols et l'environnement. Mais il est seul et certains éléments contraires tentent de freiner sa progression.

Outre quelques actes de vandalisme, il a notamment essuyé la perte de toute sa récolte en 2013, puisque le domaine Cornélie à préféré ne rien commercialiser du peu de jus sortis cette année là, la qualité n'atteignant pas les objectifs fixés par Patrick Grisard !

C'est révélateur du degré de perfectionnisme du propriétaire, dont le travail soigné et la conversion en biodynamie sont à l'origine de vins très nets, frais et ciselés, qui sont au rebours du style mondialisé d'une majorité de Bordeaux actuels.

Dans la mesure où les prix restent très sages, il faut absolument goûter à ces vins !


https://www.youtube.com/watch?v=wXUkHfBBCzs

[Greg v]

Château Cornélie 2010

Rien à dire, c'est de la belle ouvrage avec un fruit pur, des tannins très élégants, un boisé plus discret que la moyenne bordelaise et assez classe et surtout, une sorte de tension (acidité) qu'on ne retrouve que rarement dans le coin.
Il est encore sur le fruit mais se referme un peu.

16+/20

[Greg v]

Château Cornélie 2009 :


Sans prise de notes : coulis de fruits rouges et noirs très frais, avec un boisé dans le registre épices douces, très bien intégré. La bouche est fraiche, croquante avec une matière veloutée.

16/20

[Greg v]

Château Cornélie 2010

Rien à dire, c'est de la belle ouvrage avec un fruit pur, des tannins très élégants, un boisé plus discret que la moyenne bordelaise et assez classe et surtout, une sorte de tension (acidité) qu'on ne retrouve que rarement dans le coin.
Il est encore sur le fruit mais se referme un peu.

16+/20

Cornélie 2010

Finalement, une bouteille bue hier, donc quelques mois après, me fait dire que ce vin commence déjà à être à point !

Le nez est élégant, sur le fruits, avec des notes de framboise et de mûre, une pointe balsamique, un peu de cuir et de fusain

La bouche offre des tannins fins, pas du tout accrocheurs. Aucune impression d'élevage dissocié. Tout est bien fondu avec une acidité qui donne une jolie colonne vertébrale à ce Bordeaux classique, élégant et énergique.

16,5/20

[Greg v]

Patrick Grisard vient de communiquer sur BDE : l'ODG lui refuse l'agrément, si je comprends bien pour défaut de typicité. Il est vrai que les vins de Cornélie sont précis, frais, voire tendus et qu'ils ne respirent pas l'infusion de copeaux !

Je ne sais sur quoi se basent ces agréments et si juridiquement cette grande subjectivité tient la route. Toujours est il que Patrick renonce à l'AOC, à l'intitulé "château" et passe en vin de France.

Comme je pense que Cornélie est bu par des amateurs, des vrais, qui ne s'intéressent pas qu'aux mentions de l'étiquette, je ne m'inquiète pas trop pour les répercussions commerciales. En tout cas, on ne peut qu'encourager les lecteurs à acheter ce type de vins, plutôt que les soupes quasi industrielles et sans personnalité qui peuplent les linéaires de grande surface.

Et rappelons que La Grange des Pères, Trevallon ou le domaine des Tours s'arrachent alors qu'ils sont en simple "vin de pays".

[Sebovino]

ODG = L'Organisme de Défense et de Gestion (ODG) est l'organisation collective chargée de la défense et de la gestion d'un produit sous signe officiel d'identification et de qualité. L'ODG peut être un syndicat professionnel ou une association (comme Quali-Bordeaux) loi 1901.

ODG HAUT-MEDOC
VOTRE ODG (Plans d'inspection/grille de traitement des manquements/cahiers des charges)
Cahier des charges - Haut-Médoc

QALI-BORDEAUX organisme d'inspection indépendant, habilité par l'INAO, et qui regroupe l'ensemble des acteurs de la filière viticulteurs, négociants, courtiers et oenologues.
Devenir dégustateur et participer à l examen organoléptique des vins contrôlés par Quali-Bordeaux selon le respect du SIQO ( Signe d'Identification de l'Origine et de la Qualité)

En outre, les vins du Haut-Médoc doivent être:

"Les vins sont de couleur intense, tanniques et sont issus généralement d’assemblage dans lesquels le
cabernet-sauvignon N est souvent majoritaire. Le cépage merlot N est moins présent dans ces vins que
dans ceux de l’appellation d’origine contrôlée « Médoc ». Le cépage cabernet franc N et le cépage petit
verdot N concourent à la richesse des vins et plus rarement, le cépage cot N et le cépage carmenère N.
Cépage traditionnel, le cabernet-sauvignon N confère aux vins du « Haut-Médoc » des notes épicées qui
se mêlent parfaitement aux notes vanillées dans le cas d’élevage en barrique plus répandu qu’en
appellation d’origine contrôlée « Médoc ». Le cépage merlot N apporte aux vins rondeur, souplesse et des
arômes de fruits rouges. La structure et la complexité peuvent être renforcées par le cépage cabernet franc N ou le cépage petit verdot N, ce dernier apportant également de la fraîcheur dans les années de grande
maturité.
Le mode de conduite du vignoble permet d’obtenir des raisins très mûrs et sains dont les rendements sont
maîtrisés. Les macérations longues sont ainsi possibles pour obtenir les vins concentrés souhaités. De ce
fait, un élevage d’au moins six mois est indispensable pour les assouplir. Ainsi les vins du « Haut-
Médoc » présentent d’excellentes aptitudes au vieillissement..."

Bonne lecture.

[Sebovino]

Il semble évident que toute exigence de qualité organoleptique fidèle à un millésime singulier par nature, passe par le retrait de l'AOC pour s'inscrire dans le VIN DE FRANCE.

Malheureusement, ceux et celles qui peuvent se le permettre sont soit des vignerons avec une réelle côte auprès des revendeurs et des consommateurs, soit des vignerons qui de part une activité rémunératrice annexe peuvent faire tourner leur vignoble malgré pertes et contraintes économiques.

Les vignerons en VIN NATURE qui produisent de toute petite quantité viennent souvent d'un autre secteur d'activité et on intégré le fait de "vivre autrement" que le châtelain qui tient à son mode vie et doit faire tourner et vivre et une équipe de dizaines d'employés.

Les GRANDS VIGNERONS réputés ( Gdp, Trevallon...), ont eux touché le Graal. Pouvoir s'affranchir du plafond de plomb des AOC, vivre leur vignoble et philosophie tout en ayant la reconnaissance commerciale.

Le plus difficile est pour l'immense majorité des châteaux et domaines intermédiaires qui aimeraient faire autrement mais dont la dépendance aux AOC et à l'"ignardise" du consommateur rassuré par l'appellation empêche toute émancipation et liberté de produire. Etau terrible au produire juste et parfois produire bon.

[EricC]

Toujours est il que Patrick renonce à l'AOC, à l'intitulé "château" et passe en vin de France.

C'est le chemin qu'a choisi Didier Michaud à Planquette, il y a une dizaine d'années.

[Greg v]

Entendu ce matin Patrick Grisard qui a encore eu quelques malheurs avec la tempête

Espérons pour lui que ce ne soit pas trop grave, mais surtout que ce soit assuré.

[Greg v]

Cornélie 2010 :

Il est vraiment dans une phase sympa :

Nez sur les petits fruits noirs et rouges, un peu boisé, mais un boisé fin, équilibré, touche d'épices, d'encens discret
Bouche aux tanins fins, fraîche, au boisé intégré et délicat. Tout est bien équilibré et agréable. Longueur moyenne. Un Bordeaux plein de charme et de classe, loin des standards internationaux surboisés.

16+/20

[Greg v]

Patrick Grisard m'indique que le gel l'a fortement touché : de 33% à 50% de perte sur les rouges et malheureusement 100% sur le blanc qui venait pour la première fois en production.

La guigne poursuit cet homme qui pourtant travaille avec amour.

Aux millions de lecteurs de ce forum je recommande de faire vos emplettes chez Cornélie, non seulement parce que ça rendra service au bonhomme, mais aussi parce que vous aurez du bon Bordeaux, pas cher, travaillé en biodynamie, sans infusion de bois et avec de la tension.

Pour info, les 2016 sortent en primeur à ... 12 euros ! (me rappelle plus si c'est TTC ou pas)

[ArnaudV]

Château Cornélie – 2006

Nez fruité, mélangeant fruits rouges et fruits noirs. Difficile d’imaginer un Bordeaux mais la fraîcheur en bouche le trahit. La bouche est bien construite avec encore des tanins bien présents et une longueur honnête. Un vin plaisant.

15,5(+)/20

[Greg v]

Château Cornélie 2015 :

Nez sur les fruits noirs, les épices, petite pointe vanillée qui ne maquille pas le vin

Bouche assez souple, au boisé vanillé léger bien intégré. Je ne vois ni complexité, ni charme particulier. A vrai dire je reste sur ma faim même si c'est assez bon. A revoir dans quelques années pour en avoir le coeur net.

14,5/20

[Sebovino]

Cornélie 2005

Bel équilibre d'ensemble, avec des tanins patinés et un boisé encore assez boisé.

Cornélie 2006

Un vin qui mettra du temps à s'harmoniser dans le verre. Une acidité assez perceptible et une matière qui a besoin de s'étoffer pour soutenir les saveurs et tanins "piquants".

Frais et plaisant.

[Greg v]

Cornélie 2007 :

Très classique, cassis, cèdre, graphique. Pas de boisé. Bouche fluide, en demi corps, tanins légers. Peu de volume et longueur moyenne.

Fait le job, mais on ne se relèvera pas la nuit. Un assez bon vin d'une mauvaise année

14,5/20

[Greg v]

Cornélie 2006 :

Nez classique et plaisant, sur des notes de petits fruits noirs, de cèdre, de cacao

Bouche : jolis tanins fondus et poudrés, peu d'élevage si ce n'est une jolie note de cacao. Bouche fluide, élégante, très buvable.

Manque seulement de longueur et de profondeur mais c'est un beau Bordeaux à point et digeste.

15,5/20

[Sebovino]

Cornélie Haut-Medoc 2010

Un vin en deux temps:

De l'ouverture à 2h après :
Nez légèrement cartonné, réduit, peu charmant.
Bouche relativement mince, avec des tanins fins et plutôt secs, peu de volume et de longueur.
Un vin qui me fait penser à des 2006, 2007, 2011.
Bref, la panique. 14/20

2h après et ce jusqu'au lendemain midi:
Vin métamorphosé.
Tanins gras.
Volume.
Matière bien plus pleine.
Aromatique plus avenante sur les fruits noirs, pointe mentholée et champignon (enfin surtout le dernier tiers du lendemain).
Belle fraîcheur.
Ouf c'est bon 15,5-16/20

Sans vouloir comparer (enfin un peu qd même hihihi), deux Haut-médoc 2010 en Biodynamie, je dirais que le Clos du Jaugueyron bu il y a quelques mois est nettement supérieur au Cornélien.

[Greg v]

Cornélie 2019 :

Aussitôt reçu, aussitôt bu.

Nez élégant sur la framboise, pointe de cèdre, de balsamique, de crème de cassis.
Bouche nette, fraîche, assez soyeuse. Les tanins sont discrets et fins. Acidité assez importante qui pourrait dérouter un amateur de Bordeaux classique, qui tend légèrement le vin mais sans excès. C'est parfaitement intégré et le vin se boit vite. Ensemble très "digeste".


16/20