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Greg v
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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Greg v » 14 févr. 2021 20:26

JC Rateau Beaune "les beaux et bons" 2019 :

Nez : tout simplement du fruit rouge en coulis, dans sa plus simple expression
Bouche : suave, ronde, gourmande, sans lasser. Simple mais un exemple de gourmandise avec presque de la sucrosité mais, encore une fois, sans lourdeur, au contraire.

16/20



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Sebovino » 15 févr. 2021 08:34

J'ai l'impression de lire une description des Jeunes Vignes 2019 de Thymiopoulos.



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Greg v » 15 févr. 2021 10:31

J'ai trouvé JV de Thymiopoulos plus complexe et frais et cette bouteille plus suave et ronde.

Enfin on est dans le registre du vin fruité gourmand quand même



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Greg v » 08 mai 2021 09:55

Jean-Claude Râteau Hautes cotes de Beaune rouge 2020 :

Sur les fruits rouges, c'est simple, net, frais ... même un peu trop frais car l'acidité domine et finalement altère le plaisir.

14/20



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Greg v » 06 juin 2021 21:55

Jean-Claude Râteau Beaune 1er cru Les Bressandes 2016 :

Nez : fleurs séchées, poivré, très lardé/fumé. Servi à l'aveugle nous partons sans aucun doute sur une Côte-Rôtie

Bouche toute en douceur, assez ample, délicate, qui se prolonge longuement sur des notes fumées.

Gros coup de coeur. 17,5/20



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Greg v » 19 juin 2021 11:00

JC Rateau Beaune 1er cru blanc les Coucherias 2018 :

Bu à l'aveugle on navigue entre chenin nature, chardo du Jura, voire vin du Rhône. Cela ne ressemble à aucun Bourgogne blanc et est marqué par une vinification peu sulfitée (ou pas j'en sais rien).

Nez : fumée, tourbe, pomme au four, fleurs blanches

Bouche large, avec une aromatique complexe évoquant le Jura, de belle longueur. Peu d'acidité, mais une belle fraîcheur sur la tourbe, la fumée, l'amertume.

C'est très bon pour ceux qui aiment ce genre de vin. 16-/20



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Sebovino » 20 juin 2021 09:43

Greg v a écrit :JC Rateau Beaune 1er cru blanc les Coucherias 2018 :

Cela ne ressemble à aucun Bourgogne blanc et est marqué par une vinification peu sulfitée (ou pas j'en sais rien).


Hihihih, j'aime cette fraîcheur spontanée et naïve du profane. :good:



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Re: Jean-Claude Rateau

Messagepar Sebovino » 20 juin 2021 10:02

Fiche technique rédigée par le domaine :

Voici un terroir entièrement façonné par la main de l’homme. C’est une carrière du Moyen-âge dont la pierre calcaire a servi pour la construction des célèbres Hospices de Beaune. Le sous sol est entièrement constitué, sur plusieurs mètres d’épaisseur, de débris rocheux issus de la taille de la pierre. C’est une situation extraordinaire pour les racines de vigne qui y puisent fraîcheur et minéralité. Le sol de surface est constitué d’un lit de marnes blanches ou grises qui affleurent de la colline. Face au sud, cette carrière est l’été un véritable four qui donne au chardonnay puissance et maturité.

Pressurage lent de vendanges entières, débourbage une nuit, fermentation en petit volume (cuves émaillées, par lots de 7 Hl correspondant à un pressoir), levures indigènes. Puis élevage sous bois (fûts de 4 à 10 ans, pas de fûts neufs, le boisé n'est pas le style du domaine) long sur lie sans soutirage ni batonnage. Soutirage final à l'air comprimé pour limiter l'usage de pompe. Filtration kieselghur (Le kieselguhr est une variété de diatomite, une roche sédimentaire siliceuse d'origine organique et fossile, se composant de restes fossilisés de diatomées. Sa granulométrie est généralement comprise entre 10 et 200 µm. Il est tendre et très léger en raison de sa forte porosité. Cette dernière propriété lui permet d'être utilisé pour la filtration dans l'industrie, notamment pour le vin et en brasserie.) avant mise, mise sous gaz inerte pour minimiser les apports de SO2


À la Vigne
Des sols vivants. Tous nos sols sont labourés, avec différentes suites de travaux correspondant à la nature de chaque sol, ainsi qu’au moment de l’année. Buttage d’automne, débuttage de printemps, travail léger et superficiel d’été, et bien sûr respect de la flore sauvage dès que les conditions lui sont plus propices (période humide, repos de végétation). Le maintien de la fertilité se fait à base de fumiers compostés, de rares engrais organiques, en évitant tout excès.

Un encépagement riche et adapté . Nous privilégions toujours les sélections massales, et recherchons la grande diversité dans nos parcelles, soit en cépages uniques, soit en complantation.

Une taille respectueuse . Nombreuses sont les vignes menées en cordons afin de favoriser un meilleur ensoleillement des raisins, produire des grappes plus petites et plus saines. Pour les vignes anciennes, nous pratiquons désormais une taille limitant les plaies de taille et respectant les courants de sève du cep (taille Guyot Poussard).

Biodiversité et paysage. Nous respectons tout buisson, talus, pierrier et mur afin d’abriter une faune variée et favoriser une flore riche et complexe. Au besoin, nous replantons des haies.
Les arbres fruitiers retrouvent leur place aux abords des vignes, et de nombreuses plantations sont prévues.

À la Cave
Bien sûr, la récolte est manuelle, afin de ramasser, dans la bonne humeur, des raisins parfaitement triés, au mieux de la maturité du millésime.

Après un pressurage lent pour les blancs, ou un foulage léger pour les rouges au début de la macération des grains ou des grappes entières, les moûts partent spontanément en fermentation, avec leurs levures indigènes.

L’idéal est d’obtenir un vin sans intrant, excepté l’ajout d’une dose de soufre la plus limitée possible. L’élevage, en cave, privilégie le bois, l’acier émaillé, et l’inox.

Un suivi analytique et des dégustations régulières permettent d’élaborer des vins sans manipulations inutiles. Tous les vins sont élevés sur lies, jusqu’à la mise en bouteille effectuée au domaine.




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