Messagepar Greg v » 28 nov. 2016 15:43
Le faible dosage n'est pas toujours contre nature. Avec des raisins mûrs (ce qui est plus le cas en 2016 qu'en 1966), une FML non réalisée, des élevage sous bois ou des vieillissement sur lies prolongés, on peut obtenir des champagne "accessibles", sans nécessairement doser ou beaucoup doser.
Là où Cobbold a raison, c'est lorsque les acheteurs en font une fin en soi : "ah c'est dosé à 9g ! J'en veux pas". Pour le coup je suis d'accord pour dire que ça n'a aucun sens et que ça peut même confiner au snobisme. Le dosage c'est une question de ... dosage et la bonne formule n'est pas gravée dans le marbre, c'est du cas par cas.
A titre personnel je remarque que j'ai tendance à aimer les champagnes pas trop dosés (entre 4 et 8 grammes, souvent), mais que je suis las des champagnes quasiment pas dosés qui peuvent parfois manquer de gourmandise.